jeudi 6 août 2009

Maigrir ou l'art de ne pas faire la poids

Merci merci! Je trouvais la phrase trop drôle pour ne pas en faire le titre, mais je vais pas parler de perte de poids... Je préfère parler de perdre des couches protectrices (je suis pas gros, juste un peu enveloppé). Il y a quelques années je pesais environ 215 lbs (dans mes bonnes journées). Puis, je me suis mis à prendre de petites résolutions (marcher beaucoup et rapidement, et manger un peu moins et un peu mieux, en insistant sur les "peu"). Résultat: perte de poids, MAIS... Voici ce qui s'est produit chez moi. Ces couches de gras protectrices s'amincissant, toutes sortent de souvenirs, de sentiments, de blessures, ont refait surface. Et j'ai du réapprendre et apprendre à me connaître. Grande réalisation que celle où l'on réalise qu'on n'est pas tout à fait qui l'on croit être. Cette expérience de perte de poids/mise en forme (avec le temps, j'ai réussi à augmenter un peu l'entrainement), suivie de l'inévitable remontée à la surface du moi profond, me fait encore beaucoup réfléchir aujourd'hui. Je ne sais pas si c'est une démarche importante pour l'être humain, mais ça m'a définitivement appris à comprendre un peu mieux l'humain et sa société...à travers mes travers disons.

Je sais pas pourquoi, mais j'avais envie de partager ça. Une démarche comme une autre, mais qui contrairement à beaucoup d'autres, ne fait pas de scission entre le corps et le coeur. Àprès tout, l'âme c'est les deux. Et pour paraphraser OSS 117 je dirais: "J'aime quand je prend soin de mon âme"... Et puis, l'idée derrière tout ça c'est quand même de s'occuper à quelque chose d'utile pour une fois! (dans mon cas surtout!) Et pour préciser le tout, je tiens à dire que la perte de poids a été plus marquée et remarquée après que j'aie réussi à m'occuper de la partie sentimentale et psychologique de "l'épreuve". Étrange non? non.

À part ça, pas grand chose...;)

samedi 13 juin 2009

2009

Ouais ouais ouais... ben l'année a commencé sur les chapeaux de roues comme on dit! Depuis janvier 2009, je suis parrain et "mononcle", j'ai été un bum au coeur brisé-reconstruit-rebrisé, un marin avec beaucoup beaucoup de temps libre et un "fier" représentant canadien pour un concours de chant international (je me demande quand est-ce que Stephen Harper va m'appeler pour savoir si je peux lui ramener un tit kekchose du pays de Galles). Et là, je vous parle pas de mon été qui s'annonce déjà comme une suite ininterrompue de concerts, soirées, galas...et rénos! Comment ça ça existe pas le clonage ("Je veux de la pizza Steve")? Trois contrats canadiens ensuite: Silvio à Montréal, récital à Toronto avec Pascal Charbonneau et Lescaut à Calgary. Joyeux Noël? Je pense bien.

Ça, c'est l'agenda. Le moi, lui, il est plus inquiet du temps qui passe. De son filleul qui grandit déjà vite. De ses amis, sa famille, qui attendent patiemment les moments de retrouvailles. Depuis bientôt un mois, j'aurai eu 30 ans. Et pourtant, j'ai encore une redoute à rentrer chez moi: qu'est-ce qui m'attend? Quel courrier, ou message téléphonique vital aie-je manqué (à part ma nouvelle carte de crédit, ça on me l'a fait savoir assez vite qu'elle est pu bonne!!)? Tout simplement, par où commencer? On a beau avoir fait le voyage 100 fois, la rentrée au port n'est jamais la même. On l'espère belle et douce, et que le temps et le ciel nous soient clément. Dieux marins, veillez sur mon retour, nettoyez le chemin, je rentre chez moi enfin.

À part ça, pas grand chose...;)