samedi 15 janvier 2011

Merci Ondine!

Depuis hier, je lis un livre que m’a offert mon amie Ondine à Noël. Ça s’intitule «La musique des anges» et c’est écrit par Catherine Bensaid.

Je ne sais pas trop encore comment décrire ce qui m’est arrivé pendant que je lisais, mais je vais essayer. Le premier chapitre parle du silence. C’est, en fait, un livre de psychothérapie. Mais, c’est aussi, exactement le discours, les idées, les conclusions que j’aie depuis quelques années!! Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé de lire ou d’entendre un truc où chaque mot, chaque parole, semblent tout droit sorti de votre tête, de votre esprit. C’est ce qui m’arrive avec ce livre!

Le silence. Quel sujet magnifique, important, curieux. Elle parle de ce qui peut arriver dans le silence. Elle parle de la peur que les gens ont, de se retrouver seuls avec eux-même, dans le silence. C’est «dangereux» le silence: on risque bien trop d’entendre notre coeur nous parler, notre âme se confier, nous dire ce qu’ils désire, ce qui les fait rire, ce qui les fait souffrir... Dur dur le silence: c’est plus facile de vivre en ville, d’allumer la télé, la radio, d’assourdir nos voix intérieures. Après tout, si on se met tous à s’écouter, à découvrir qui nous sommes vraiment, on risque bien trop d’avoir mal, de souffrir, de se mettre à pleurer.... Et puis après? L’émotion, faut que ça sorte. Point. On a tous des exemples de gens qui ont des façons particulières de sortir le trop plein d’émotion. C’est malaisant, dérangeant... Pourquoi juste ne pas pleurer un bon coup quand on est triste? Ou rire de bon coeur quand on est heureux? Ça va sortir plus tard sinon, et n’importe comment!

Enfin, bref, le silence, l'apprivoiser, c’est ben important! Mais ce qui me fascine dans tout ce que je lis, c’est cette vague sensation d’avoir déjà dit tout ça, à plein de gens! D’avoir pensé chacune de ces lignes avant même de les lire! Et je ne suis qu’au début du livre! Une psychiatre et psychothérapeute de 60 ans (elle en avait 55 à la sortie du livre) qui pense comme moi, ben ça! Ça veut probablement dire que je vais pouvoir découvrir plein de choses sur moi et sur les autres dans les prochains chapitres... Oooh, faut pas avoir peur de pas aimer ce qu’on va découvrir par contre. Tiens tiens, le prochain chapitre parle de la peur justement.... Pas folle la madame! Après tout, je passe tellement de temps à dire aux gens que j’aime qu’ils doivent arrêter de s’empêcher de vivre par peur de manquer leur coup ou de se sentir jugé ou de souffrir... Tiens je vais même vous citer une phrase pleine de sagesse: "La peur, c'est souvent cela: se punir d'un bonheur que l'on ne croit pas mériter." Et l'utilisation de l'infinitif est pour le dernier verbe, est si juste!

Donc, merci Ondine!

À part ça pas grand chose...;)

dimanche 9 janvier 2011

Je me souviens...tu?

Je ne me souviens plus...

Des fois j’ai honte... Des fois, je revois des noms, des visages et je ne me souviens plus... C’est horrible! C’est pas juste la peur d’offenser les autres, c’est horrible de savoir que des informations si savamment placées, triées, rangées dans ma petite tête ont réussies à s’échapper...

C’est sur qu’il y a des priorités quand même! On rencontre beaucoup de gens sur cette planète, et beaucoup d’entre eux, pas très longtemps. Mais quand t’oublies le nom et le visage d’une ancienne conquête... ouch! Ou même, je cherche des rôles, des opéras, des oeuvres que j’ai déjà faits. Ensuite, j’essaie de me souvenir des chefs d’orchestre, des metteurs en scène, des autres chanteurs... C’est tout parti!! N’a pu!! Ciao bye! On travaille des semaines de temps ensemble!! Ouate de phoque!

C’est pas pour offenser personne, c’est comme ça. Je vais me souvenir jusqu’à la fin des temps de mon numéro de téléphone d’enfance (514-585-3494, mais à l’époque, on mettais pas le 514, pis maintenant c’est rendu le 450...), mais pas de celui de ma première vraie blonde.

Je me dis tout ça alors même que pour la énième fois, je fais rentrer dans ma caboche un rôle nouveau, une partition que j’ai ouverte tout récemment. Et on dirait que mon cerveau résiste: il veut peut-être m’empêcher d’oublier quelque chose d’important! Peut-être que chaque mot, chaque note, que j’inscris dans ma mémoire, repousse des souvenirs cruciaux, des images, des sons que je croyais immortels dans ma mémoire... Peut-être pas non plus... Peut-être que je procrastine pis que je me fais des peurs par paresse... Oui oui ça doit être ça!

Bon ben, maintenant que je suis calmé, je vais aller écrire un petit mot doux à ma blonde avant d’aller faire dodo...c’est quoi son nom déjà? ;)

À part ça pas grand chose...;)