lundi 15 janvier 2007

Jour de congé no.2

À la fenêtre, des toits, des rues, des arbres, tous recouverts d’un mince drap blanc… Alors, pourquoi ces cris de goéland? Lorsque même les oiseaux ont compris que la température est probablement plus clémente de ce côté-ci des Rocheuses, que les quéteux, sans-abris et autes amuseurs de rue se retrouvent comme de vieux copains sur les trottoirs de la belle grande ville de Vancouver, ce sont là d’inévitables signes qui annoncent bel et bien la saison. L’hiver. Les journées sont courtes, mais semblent longues. Les passants n’ont qu’une idée en tête : arriver le plus vite possible à leur destination. Alors que l’air est lourd à respirer et même à porter, quelques incrédules bornés, et sceptiques de l’optique s’obstinent à parader le vêtement léger. La jupe ne disparaît pas complètement et celui qui contemple tout ça, bien au chaud dans son grand manteau duveteux est le seul qui se démarque du tableau réellement.

Qui est-ce? Celui qui déambule mollement, intrigué, amusé par le « grand froid »? Car voyez-vous chers amis, la température viens de tomber sous la barre du 0 degré. La fin du monde peut arriver! Mais pas pour lui, pas pour celui qui sourit, et pense, normalement, qu’il existe bien pire. Pas pour le gars qui tous les jours marche au moins une heure dans ce froid et cette pesanteur et qui y retourne toujours avec la même bonne humeur! Ce gars qui vit sa vie, qui rejoint les rangs des gens qui gagnent leur vie en chantant, en actant, en riant, en pleurant, en respirant, en étant, et qui aujourd’hui est bien plus heureux et vivant qu’il ne l’a jamais été. Un hurluberlu quoi! Un sympathique ignorant, qui ne semble vraiment pas savoir que le monde est monde par le malheur, par la peur, par la désinformation… Un obsessif du bonheur, un croyant humanitaire, pas un saint, pas un dieu, pas un médium, pas un pieu, même pas médecin, pas vendeur de rien, pas scandeur ni revendicateur, juste rêveur. Juste oseur. L’insécurité à la grandeur de l’humanité : ne pas oser. Oser oser, c’est se faire juger. Ne pas oser oser c’est se juger. Qui suis-je pour me juger?

Oser donc, et ne regretter rien.

Quel être simple en fait que celui qui est. Je suis. Êtes-vous?

Vous voulez devenir riche? Donnez! (Ceux qui ne me croient pas n’ont jamais rien donné en n’attendant rien en retour)

Alors? Et puis après? Et puis rien. Le bonheur n’est pas un état, ni un but. Il ne sait pas qu’il est là ou qu’il est attendu. Le bonheur n’est qu’une balance. Et tant qu’on a pas réussi à bien la maintenir en équilibre, il ne fait que passer…

Ceci étant écrit, je suis prêt à descendre du haut des mots, et vous raconter que tout va bien. J’en profite aussi pour souhaiter un joyeux anniversaire à deux êtres exceptionnels : mes amies Isabelle et Myriam, sœurs jumelles, qui fêtent leur … anniversaire lundi le 15 janvier. Et un petit mot pour vous vanter encore une fois la qualité de la production dont je fais partie. Ayant pris part à une très sympathique séance de photos hier matin, je vous garantie quelques photos de qualité un de ces 4. pour l’instant, les artistes en pause-déjeuner… Moins de 2 semaines avant la première. Et 2 scènes à mettre en scène. Ce sera un très grand exemple de travail d’équipe, à mon humble avis cela va sans dire. Pour ceux qui veulent venir voir le spectacle, Air Canada offrent des billets à très bas prix : selon la journée j’ai vu aussi bas que 169$ pour un allée. Multipliez par deux plus taxes et assurances : c’est excellent! Pour les dates, nous commençons le 27 et il y aura 6 représentations. Je vous invite à consulter le site internet du Vancouver Opera.
À part ça pas grand chose…;)

2 commentaires:

Anonyme a dit...

WOW !!!!!!! Ne descends pas trop, surtout!!!!!! Moi, j'adore quand tu nous envoles comme ça avec des mots si justes!!!!

Et puis, tu sais quoi??? Je te crois!Il y a des richesses infinies qui ne s'achetent pas, puisqu'elles n'ont pas de
prix...

xxxxx
moi

Alex a dit...

Étienne j’ai bien aimé ton post. Surtout ton point sur « OSER » pour lequel je partage totalement ton opinion. J’avais jamais vu ça comme ça mais, c’est vrai que lorsqu’on y pense ne pas oser c’est se juger. Voilà de mon côté je suis de retour en Angleterre et tes Family Guy me tiennent toujours compagnie. Je suis également à OSER me chercher un nouvel appart dans un coin moins crasseux. Ça va me faire du bien de changer d’environnement.

A+

Alex